Antidouleurs sans ordonnance : quels sont-ils ? Quelle utilité ?

23 Avr, 2023 | admin | No Comments

Antidouleurs sans ordonnance : quels sont-ils ? Quelle utilité ?

Vous souffrez de douleurs légères à modérées ? Soulagez-les en ayant recours aux antidouleurs ou antalgiques. Certains peuvent vous être vendus sans ordonnance. Lesquels choisir pour soulager la douleur ?

Qu’est-ce qu’un antidouleur ?

Comme leur nom l’indique, les antidouleurs ou antalgiques sont des substances qui atténuent et inhibent la douleur. Ils agissent localement au niveau des récepteurs du cerveau sans intervenir sur son origine. Ils sont donc utilisés en cas de migraines, de douleurs dentaires, de règles douloureuses, de réaction inflammatoire, etc.

Il existe différentes catégories d’antalgiques adaptés à chaque type de douleur et à son intensité. Comme le note ce blog sur la santé et le bien-être, les antidouleurs sans ordonnance sont généralement utilisés en cas de douleurs légères à modérées. Des substances plus puissantes sont proposées en cas d’intensité sévères. Mais ces dernières sont uniquement administrées sur recommandation d’un médecin ou d’un dentiste.

Quels sont les antidouleurs sans ordonnance ?

Les antidouleurs se répartissent en trois niveaux : 1, 2 et 3. Seuls les antalgiques de niveau 1 peuvent être pris sans ordonnance pour soulager des douleurs passagères. Ils sont également administrés sur une courte période, à moins d’avoir l’avis d’un professionnel de santé. Les antidouleurs sans ordonnance se divisent en trois catégories, à savoir :

  • Le paracétamol et ses dérivés, que vous retrouvez dans de nombreux antalgiques en vente libre comme le Doliprane, l’Efferalgan, etc. En plus d’être un analgésique, le paracétamol est un antipyrétique, ce qui fait qu’il a la capacité de faire baisser la température. D’ailleurs, il est largement utilisé en cas de fièvre. Il s’agit aussi de l’antidouleur sans ordonnance le plus courant, sachant qu’il comporte peu ou pas d’effets secondaires. Si la codéine fait partie des analgésiques de niveau 2 prescrits sous ordonnance, son association avec le paracétamol est autorisée en vente libre à condition que sa dose ne dépasse pas 30 mg.
  • L’acide acétylsalicylique et ses dérivés. Cette catégorie regroupe l’aspirine et l’Aspégic. Son rôle est de limiter la production de prostaglandine, l’hormone responsable de la transmission de la sensation de douleur au cerveau. Ayant une action anti-inflammatoire, les acides acétylsalicyliques sont utilisés pour soulager les douleurs liées à l’arthrose et au rhumatisme. Il faut cependant savoir que ces antalgiques comportent de nombreux effets secondaires, dont l’ulcère de l’estomac et les allergies.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS, dont les analgésiques à base d’ibuprofène, de naproxène et de diclofénac. Cette catégorie compte de nombreux produits connus du public comme Advil, Voltarène ou encore Nurofène.

À noter que les antalgiques sont vendus sous plusieurs formes. Si les pilules et les gélules à consommer par voie orale sont les plus courants, il est possible de recourir à une substance sous forme de gel, de patch ou d’injection.

Comment utiliser les antidouleurs ?

Si les antidouleurs de niveau 1 peuvent être consommés en automédication, quelques règles s’appliquent pour éviter les risques. Comme mentionné précédemment, le paracétamol est l’analgésique le plus utilisé et convient à tous, même aux femmes enceintes et allaitantes. Chez l’adulte, sa consommation ne doit pas dépasser 3 g par jour, soit une prise de 1 g tous les 4 à 6 heures en fonction de l’intensité de la douleur. Chez l’enfant, la posologie est de 15 mg/kg toutes les 6 heures.

De leur côté, les autres catégories d’antidouleurs de niveau 1 sont conseillées si la douleur s’accompagne de rougeur ou d’enflure. Leur utilisation requiert davantage de précautions. Comme le paracétamol, la dose quotidienne ne doit pas dépasser 3 g chez l’adulte et 60 mg chez l’enfant. Par ailleurs, l’automédication est limitée à 5 jours, au bout desquels l’avis d’un médecin est nécessaire pour continuer ou non à prendre les antidouleurs. À noter que ces familles d’analgésiques sont contre-indiquées chez les personnes souffrantes d’ulcères, d’insuffisance hépatique, d’asthme, etc.

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